Librairie Georges
300 Cours de la Libération - Talence
En
créant sa librairie en 1904, Georges Bory aurait été assez fière de savoir
qu’un siècle plus tard, son arrière-petite-fille Cécile poursuivrait son œuvre
tout en élargissant le positionnement scientifique de l’époque à une offre totalement
généraliste. Cette enseigne qui porte le nom de grand papa, a déménagé en 2002
pour investir dans la région de Bordeaux, 400 mètres carrés dans le Forum des
arts et de la culture de Talence, juste au pied du tramway. Doté d’un café avec terrasse qui permet
d’organiser rencontres et débats, Georges est devenu l’étape incontournable
pour tous ceux qui aiment les livres et prendre le temps de se poser pour s’y
plonger. C’est Jean Pierre Ole, libraire qui nous accueille et nous fait part
de ses coups de cœur.
Le livre, le plus emblématique de la librairie, que vous
défendez avec ferveur
« Et
quelquefois j’ai comme une grande idée » de Ken Kesey (Monsieur Toussaint L’Ouverture). Par
l’auteur de « Vol au-dessus d’un nid de coucou », c’est un roman
Faulkenérien par son invention formelle, mais aussi Steinbeckien par son
approche sociale. C’est la première
traduction française d’un roman magistral presque cinquante ans après sa publication
américaine.
Une brève de librairie
Je
voudrais parler d’un pan méconnu de notre métier et me permettre un coup de
gueule. Ce matin ce n’est pas moins de 19 colis d’un même grand groupe
d’édition qui viennent de nous arriver pour la seule première semaine
d’octobre. Je me serais bien passé des deux tiers des livres envoyés, tant ils sont
peu ou pas travaillés, bourrés de coquilles et sans réelle raison d’être. On
est dans une accélération généralisée, une course frénétique à la production au
détriment de la qualité éditoriale des livres. Alors j’ai envie de faire passer
un message aux éditeurs : « Publiez moins, mais mieux ». Tout le
monde du livre, de l’éditeur au lecteur en passant par l’auteur et le libraire
en sortirait gagnant.
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