jeudi 12 novembre 2015

La librairie voisine du Wepler




Librairie de Paris
7 place de Clichy
75017 Paris

À ne pas confondre avec « La librairie de Paris » située … à Saint Étienne. Celle dont nous parlons aujourd’hui s’est installée en 1948 à l’emplacement d’une brasserie sur une des places mythiques de Paris : la place Clichy. Depuis 1989 elle appartient au groupe Gallimard qui a engagé de gros travaux de rénovation en 2000. Située à la croisée de quatre arrondissements, les 8e, 9e, 17e et 18e, cette place forme un carrefour assez hétéroclite, très fréquenté de jour comme de nuit. Elle a depuis toujours inspiré les plus grands artistes : peintres, cinéastes, chanteurs, poètes et romanciers.  Sa librairie généraliste de près de 300 mètres carrés est une institution du quartier.  Chaque semaine son équipe de quinze libraires organise des signatures et des rencontres d’auteurs. C’est Alexandre Bord libraire plus particulièrement en charge des 40 mètres carrés de mezzanine consacrés à la BD et aux livres de poche qui nous reçoit.


 Quel est le livre le plus emblématique de la librairie que vous défendez avec ferveur ?
 « La Gana » de Fred Deux (Le temps qu’il fait). Ce roman avait été publié par Maurice Nadeau en 1958. C’est un livre culte qui se passe de main en main. Il m’a été transmis par un de mes collègues à la librairie, Matteo Cavanna. C’est un livre monstre sur la poésie cruelle de l’enfance et sa perception singulière du monde des adultes. Ce livre a refait surface après une forme d’oubli et on est tous fiers de pouvoir lui donner une deuxième vie à la librairie. C’est ça aussi notre métier.



Confiez nous une brève de librairie

Il y a quelques années, Radio Nova a enregistré une émission en direct à la librairie pour parler littérature. Une jeune chanteuse y était invitée à chanter en live. Personne ne la connaissait. Elle a interprété deux chansons, l’une venait du répertoire de William Sheller « Photos souvenirs », l’autre était une de ses compositions intitulée « Nuit 17 à 52 ». Elle était toute timide, voire fragile. Mais quand elle s’est mise à chanter, on a été tous scotchés sur place. On s’est dit qu’il s’était passé quelque chose que l’on n’était pas près d’oublier.  C’était Christine and the Queens.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire